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Vice-champions de France : l’Arago de Sète, une génération en marche

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Vice-champions de France : l’Arago de Sète, une génération en marche

Le week-end dernier, le Centre de Formation de l’Arago de Sète a une nouvelle fois brillé au plus haut niveau de la formation française. À Vichy, lors des phases finales Elite Avenir 2025, nos jeunes joueurs ont décroché une superbe deuxième place, au terme d’un parcours intense, exigeant, émotionnellement fort. Un résultat qui vient récompenser une saison de travail, mais surtout un projet collectif, fidèle aux valeurs du club : exigence, transmission, humilité.

Une compétition relevée… et un parcours semé d’émotions

Dans les belles infrastructures du CEPS de Vichy, nos joueurs ont d’abord été mis à l’épreuve d’entrée. Une défaite frustrante face à Ajaccio (17:25, 18:25, 23:25) lance la compétition de manière brutale. Pour Mattéo Martino-Gauchi, réceptionneur attaquant, le constat est limpide :
« On savait que commencer contre Ajaccio, ça allait être compliqué. Un premier match, c’est toujours piégeux. Après ce match, il y avait de la frustration, mais aussi une énorme envie de montrer que ce n’était qu’un accident. »

La réponse ne tarde pas : victoires nettes contre Rennes et Toulouse (3/0 à chaque fois), puis un quart de finale à très haute intensité contre le CNVB (25:18, 26:24, 16:25, 25:19). Pour beaucoup dans le groupe, ce match avait un goût particulier.
« Enzo, Tristan, Jean-Marc et moi avons été formés là-bas. Fred (Gibert) y a coaché. Et l’année dernière, on perd ce quart. On avait une revanche à prendre. C’était une guerre, on partait à la guerre. Et cette victoire a montré qu’on était bien là. »

Mais cette bataille laisse des traces. En demi-finale face à Nice, l’équipe puise dans ses ressources. Le premier set est bien géré, les suivants sont gagnés à l’expérience, dans la douleur. L’Arago est en finale. Pour certains, une première.

« En entrant dans le gymnase, on sentait la pression monter. L’ambiance était spéciale, on se disait qu’on avait fait le plus dur. Mais Tours a su imposer une vraie pression dès les deux premiers sets », poursuit Mattéo. « On a su réagir, gagner le troisième… mais dans le quatrième, alors qu’on mène 16-10, inconsciemment on pense déjà à cette coupe. On n’a pas su conclure. »

L’équipe s’incline finalement (20:25, 18:25, 25:18, 24:26), au terme d’un match intense, frustrant, mais formateur.

Une performance à la hauteur du contexte

Pour l’entraîneur Frédéric Gibert, cette médaille d’argent est loin d’être une déception. Elle incarne même une vraie victoire, au regard du contexte :
« On est allés au maximum d’où on pouvait. On perd en finale contre une équipe de Tours dans une dynamique ultra-positive, avec des joueurs qui ont participé au titre de MSL. Ce sont des joueurs missionnés pour porter ce maillot. C’est pareil pour Ajaccio, qui monte en MSL. Nous, on se retrouve entre ces deux-là. Et moi je trouve que c’est une très belle performance. Surtout avec une saison difficile, chez les pros comme à l’entraînement. Je suis fier de mes mecs, simplement. »

Le collectif avant tout

Le capitaine Wayan Barbier salue lui aussi un parcours construit sur des bases solides :
« Ce groupe, on l’a construit ensemble. Chacun a trouvé sa place, chacun peut être fier d’en faire partie. On a su tenir une exigence quotidienne, dans l’intensité, dans la rigueur. Le parcours est respectable, surtout au regard du niveau homogène de cette édition. »

Le mot qui revient le plus dans les témoignages ? Collectif. Un esprit d’équipe qui s’est forgé au fil des mois, dans l’entraînement, dans les déplacements, mais aussi dans la vie quotidienne.

Un cadre structurant pour performer

Cette performance est aussi le fruit d’un environnement stable et exigeant. Depuis juillet 2024, les jeunes du Centre de Formation résident dans la maison Paillole, structure d’hébergement pensée pour concilier performance et confort de vie. En parallèle, leur scolarité se poursuit au Campus Connecté de Sète Agglopôle Méditerranée, qui permet à chacun de mener un double projet scolaire et sportif, pilier fondamental du modèle Arago.

Enfin, cette médaille est aussi un signal fort : plusieurs joueurs de cette génération intègreront le groupe professionnel la saison prochaine, preuve de la continuité et de l’ambition du projet sétois.

Une deuxième place, et déjà tournés vers l’avenir

Cette finale perdue laisse un goût amer, bien sûr. Mais elle agit surtout comme un moteur pour la suite. Comme le résume l’un des joueurs :

« On est vice-champions de France… et on est déjà prêts à aller chercher le titre l’année prochaine.
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