Kyle Russell “On va se qualifier pour les play-offs”

Il est grand, il frappe fort et a grandi en Californie, Kyle Russell notre attaquant de pointe possède une solide expérience internationale acquise en Pologne, Corée, Allemagne et avec la sélection américaine. Nous vous proposons d’en savoir un peu plus sur le numéro #15 sétois.

Tu es californien d’origine, c’est cela ?
Oui, je suis né et j’ai grandi dans le nord de la Californie. Mais quand j’y retourne, j’habite désormais dans le sud de la Californie, je profite donc du meilleur des différents endroits de mon Etat.

Est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi tu as choisi le volley plutôt que d’autres sports très pratiqués aux Etats-Unis, vu ton gabarit et tes qualités physiques.

J’ai commencé à jouer au volley à 15 ans ce qui est relativement tard. Dans ma jeunesse, j’ai pratiqué pleins de disciplines, basket, base-ball, football américain, soccer (football), skate-board, je crois que j’ai tout fait ! Mais finalement comme ma sœur jouait déjà au volley, c’est ce qui m’a donné envie de persévérer dans ce sport.

Dans ma jeunesse, j’ai pratiqué plein de disciplines.

Ensuite, tu intègres l’Université de Californie à Irvine comme student athlète (étudiant recruté par l’université en raison de son excellence dans une discipline et qui bénéficie d’un système qui pourrait être assimilé au sport-étude ndlr), pourquoi ce choix ?

L’université d’Irvine était champion universitaire en titre et son entraîneur John Speraw était également sélectionneur de l’équipe nationale. L’université est située en bord de plage, donc c’était vraiment l’endroit idéal pour étudier et jouer au volley.

Quelles sont les choses les plus importantes que tu as gardé de ton passage à l’UC Irvine ?

A l’université tu es un student athlète, donc il faut étudier évidemment, mais j’ai vraiment eu du temps pour travailler mon volley et cela m’a fait vraiment progresser.

Tu as d’ailleurs étudié l’anthropologie là-bas.

Oui ! J’adore l’histoire et j’ai pu avoir mon diplôme d’histoire avec une spécialisation en anthropologie.

L’UC Irvine, c’était vraiment l’endroit idéal pour étudier et jouer au volley

Cela a dû être intéressant pour toi justement de pouvoir jouer dans différents endroits de la planète et voir ces différences culturelles.

Oui, c’est vraiment sympa d’avoir pu vivre en Europe, en Asie, de voir la différence avec la culture américaine et découvrir toute cette dimension historique et vos monuments. Aux Etats-Unis, nous sommes une nation jeune par rapport à vous. C’est pour cela que c’est vraiment enrichissant pour moi de vivre à l’étranger.

Tu as eu l’occasion d’évoluer dans des championnats aussi divers que l’Allemagne, la Corée ou encore la ligue des nations avec l’équipe des Etats-Unis, qu’est-ce que cela t’a apporté dans ton jeu ?

Toutes les expériences que j’ai pu avoir m’ont apporté à leur façon. Cela m’a évidemment fait progresser notamment sur la variété des coups que je peux avoir dans ma manche.

Quelle est ta situation d’attaque favorite ?

Quand il n’y a aucun contreur en face, là c’est parfait (rires).
Plus sérieusement, n’importe quelle situation me va bien. Je suis attaquant de pointe mon travail c’est d’attaquer tous les ballons qu’ils soient bons ou mauvais et de faire le point.

Sète, c’est juste une ville incroyable.

Comment s’est faite ta venue à Sète et à l’Arago ?

J’avais déjà travaillé avec Luc à Cannes et il m’a proposé de le rejoindre ici.
Cela s’était vraiment bien passé à Cannes, donc c’était idéal pour moi de pouvoir retravailler avec un entraîneur comme lui. Je sais comment il entraîne, quel est son système tactique ce qu’il attend de ses joueurs. Vraiment, c’était la meilleure chose pour moi de venir ici.

Que penses-tu de la ville après ces premiers mois à Sète ?

Sète, c’est juste une ville incroyable avec la plage, les fruits de mer, j’adore cela. Cela me rappelle un peu la Californie, étant donné que j’habite également au bord de la mer là-bas.
Niveau volley, il y a une super culture volley ici en raison de la dimension historique du club et tous ces supporters. C’est vraiment fun de jouer ici !

C’est également moins anonyme qu’une grande ville.

Le fait que ce soit une ville à taille humaine fait effectivement que l’on te reconnait plus dans la rue. C’est vraiment un super endroit pour évoluer comme professionnel. Les gens viennent à ta rencontre parce qu’ils te reconnaissent te souhaitent bonne chance pour le prochain match ou te félicitent sur ta dernière performance. A Sète, on reçoit l’appui de toute la ville !

En début de saison tu as été blessé et on sent que cela t’a pris un peu de temps pour revenir.

La blessure n’était évidemment pas une situation idéale pour bien commencer la saison. Cela a pris du temps, mais je me sens vraiment bien physiquement depuis la coupure de Noël. Là, je suis véritablement à 100% en pleine santé, plus fort et j’ai vraiment envie de continuer sur cette voie.

Merci beaucoup pour votre soutien les soirs de match.

L’objectif ce sont les play-offs comment tu sens l’équipe à ce stade de la saison ?

Je trouve que l’on progresse vraiment bien depuis la coupure de Noël. On a discuté ensemble, changé certaines choses et on avance vraiment bien tous ensemble. J’espère sincèrement que cela va continuer. On va faire les play-offs, c’est sûr.

Qu’est-ce que tu peux dire aux supporters de l’Arago ?

A tous les supporters je voudrais leur dire « merci beaucoup » (en français dans le texte) pour votre soutien tous les soirs de match.
Vous êtes bruyants dans les tribunes et cela nous aide vraiment pour remporter les rencontres serrées. Même quand on perd, vous continuez à nous encourager et cela également nous aide énormément. Donc du fond du cœur “merci beaucoup” pour vos encouragements.
Pour vous, on va se qualifier pour les play-offs et, pourquoi pas, essayer de ramener le titre à Sète !

Envie de porter le maillot de Kyle ?

Retrouvez le dans la boutique du club.