Bonjour Moritz, d’abord comment va la santé ?
Je me sens mieux, je suis en train de retrouver ma meilleure forme, mais jusqu’à il y a peu de temps c’était difficile car je ne pouvais pas m’entraîner avec le covid. Mais maintenant ça va.
Je pense que je suis revenu à 100 % physiquement. Il faut désormais que je retrouve toutes mes sensations techniques. J’y travaille et c’est quelque chose qui revient progressivement.
Comment tu te sens à Sète et à l’Arago ?
Je me sens vraiment bien à Sète et au sein du club , c’est simple j’adore ma vie ici. La ville est vraiment très agréable notamment cette proximité avec la mer.
Quel regard portes tu sur la première partie de saison au niveau individuel et collectif ?
Je suis content. Les débuts ont été un peu difficiles mais l’équipe a bien marché et personnellement, je pense que j’ai fait ce que l’on attendait de moi. Après, le covid a vraiment cassé notre rythme et le mien à titre individuel. Sept joueurs de l’équipe ont eu le Covid et cela nous a clairement impacté au niveau de notre forme. Maintenant , il faut retrouver le niveau que l’on a eu durant la première partie de saison.
La difficulté, c’est plus sur le plan physique ou technique ?
Un peu tout, même si physiquement on revient bien, nous n’avons pas pu nous entraîner normalement durant les trois dernières semaines.
Personnellement, je n’ai pu faire que deux entraînements, donc forcément cela a des conséquences sur notre jeu. Je pense que cela s’est vu contre Chaumont, on manque de rythme, mais on est en train de beaucoup travailler pour que cela revienne et on va y parvenir, j’en suis sûr.
Le Covid a vraiment cassé notre rythme
Dans l’équipe ton surnom serait, « die hammer » (le marteau en allemand), dis nous d’où cela vient.
(rire) C’est Batou (Baptiste Geiler ndlr) qui me l’a donné en début de saison et puis ensuite cela a été toute l’équipe, et maintenant c’est devenu un truc entre nous. C’est pourquoi on fait cette célébration un peu spéciale sur les points que je marque. (rire)
Parmi tes points forts, il y a ton service. Comment arrive t-on à un tel niveau ?
Le service c’est avant tout un geste très technique qui nécessite beaucoup, beaucoup de travail pour arriver à un niveau qui puisse avoir un impact sur l’équipe adverse.
En Italie où je jouais, la pression au service etait nettement plus grande qu’en France. Là bas, si tu ne sers pas fort, c’est très difficile de gagner des matchs, donc j’ai compris que c’était une nécessité d’être performant dans ce secteur de jeu pour jouer à haut niveau.
Tu arrives à énormément varier tes services, tu le fais en fonction de consignes tactiques ou c’est l’inspiration du moment ?
C’est en fonction de l’inspiration du moment, la façon dont je sens le match et ce dont l’équipe a besoin au moment où je sers. Mais c’est encore loin d’être parfait, je fais encore trop de fautes. Je dois toujours travailler et surtout ne jamais tomber dans l’auto satisfaction.
Sur l’autre partie du jeu, en réception, tu es souvent ciblé par l’équipe adverse, comment tu appréhendes cette situation durant les rencontres ?
C’est normal pour moi d’avoir beaucoup de réceptions à faire car je suis un joueur très offensif et logiquement l’adversaire me cible. Mais d’être à côté de Romain (Devèze), Baptiste (Geiler) et Tom, (Picard) qui sont forts en réception, c’est un vrai confort pour moi. Comme ils prennent beaucoup de responsabilités, cela me permet d’être beaucoup plus relâché et donc de mieux appréhender cette situation.
C’est un vrai confort pour moi de jouer aux côtés de Batou, Romain et Tom en réception.
Au niveau de l’équipe on arrive en fin de saison régulière, comment abordes tu cette fin de championnat. Est ce un facteur de motivation de pouvoir viser le podium ?
A mon niveau, je préfère ne pas trop me projeter , je me concentre uniquement sur le prochain match. L’enjeu c’est vraiment de préparer au mieux la prochaine rencontre et de donner le maximum. C’est comme ça que l’on pourra aller loin, car c’est difficile de se projeter. Regarde, on marchait fort, et puis il y a eu le Covid, là Baptiste vient de se blesser, donc la préparation du prochain match, c’est la seule chose que l’on maîtrise et sur laquelle on peut réellement se projeter.
Prochaine rencontre justement, Narbonne. Comment tu la vois ?
C’est un match qui sera difficile et important pour le classement. Si on arrive à retrouver un bon rythme, on peut espérer la victoire, mais on sait que face à Narbonne cela sera de toute façon très compliqué. Ce match pourrait être particulièrement serré.
Contre Narbonne, on annonce une salle pleine, qu’est ce que cela fait de jouer au Barrou dans une telle ambiance ?
Jouer dans une salle chaude comme le Barrou, cela nous aide énormément, c’est une super sensation. L’an passé il n’y avait pas de public et c’était compliqué. Nous les joueurs, on s’entraîne dur toute la semaine pour cela, arriver devant notre public et lui donner notre maximum.